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Être maman et vivre sa passion – Épisode 9 : être une maman bosseuse noire et autrice…

Cela fait quelque temps que je n’avais pas rédigé d’articles. Pour mon retour, après une année difficile et en même temps riche en évènements, j’avais envie de rebondir sur l’enquête réalisée par « Livre Hebdo » dans le numéro de novembre 2022 :

« Le monde du livre face aux défis de la diversité ».

Très majoritairement composés de professionnels blancs qui dressent souvent des barrières plus ou moins conscientes à l’engagement des personnes racisées, les métiers du livre peinent à refléter la société française d’aujourd’hui. Un handicap à lever pour élargir leurs publics.

Définition de racisé (Source Livre Hebdo, nov. 2022) :

Formulé par la sociologue et militante féministe et antiraciste Colette Guillaumin en 1972 et entré dans Le Robert en 2019, le terme racisé désigne une « personne touchée par le racisme, la discrimination ». 

En tant que femme noire, auteure, créatrice de sa maison d’édition et ancienne salariée d’une grande maison d’édition, je me devais de donner mon ressenti sur ce sujet d’actualité. J’ai trouvé cet article très intéressant, mais j’éprouve le besoin de le compléter par une pointe d’espoir. J’ajouterai :

Et si, pour faire face aux obstacles que nous rencontrons, nous tentions de prendre un autre chemin ? 

Et si, nous évitions d’être défaitiste devant des constats pessimistes ?

Quelles ressources pouvons-nous en tirer pour en faire une force ?

À la lecture de cet article, je me suis sentie comprise sur les difficultés que j’ai pu rencontrer dans le milieu de l’édition. Mon histoire personnelle a donc fait écho. 

Des petites remarques « racisées » dans notre quotidien

J’ai travaillé pendant plus de dix ans chez un grand éditeur français au département logistique et marketing direct. J’ai eu la chance de collaborer avec des personnes très ouvertes et formidables, mais j’ai eu malheureusement le droit à des réflexions sur ma couleur de peau. Je ne vous exposerai que deux anecdotes parmi d’autres.

À l’époque, je travaillais avec une personne d’un autre service, nous étions toutes les deux sur des sites différents. Nous ne nous étions jamais rencontrés. Au bout de quatre ans de collaboration, nous nous croisons enfin et elle me dit ouvertement : « Ah, c’est drôle, je n’aurai jamais imaginé au téléphone que tu étais noire, tu n’as pas d’accent ! » 

La deuxième anecdote s’est déroulée à la date de la « sainte-Catherine ». Pour l’occasion, mes adorables collègues m’avaient préparé un panier avec plein de cadeaux à l’intérieur. L’une de mes collègues me demande de porter ce panier sur ma tête, comme les femmes africaines le font… »

Je n’ai pas réagi face à ces réflexions, pourquoi ? Parce que, d’une part, je trouvais ces réflexions stupides et qu’elles ne méritaient pas plus d’intérêt que ça et dans un second temps parce que lorsque l’on réagit on passe très souvent pour « celle qui pourrit l’ambiance », car ce genre de cas peut se répéter dans le cercle privé, mais sous le ton de l’humour pour faire passer la pilule. 

Un plafond de verre difficile à briser…

En termes d’évolution de carrière professionnelle, les choses étaient aussi complexes. À l’époque chez cet éditeur, j’avais démontré rapidement que j’étais capable de travailler sur des dossiers à dimension plus stratégique. Au lieu de me proposer une promotion, on m’a demandé de faire le même travail, en gérant en complément d’autres dossiers. J’ai vite compris que si je voulais progresser, il fallait que je change de poste. 

J’ai donc postulé un poste de responsable au sein d’une autre unité. La personne était intéressée par mon profil, elle souhaitait me recruter d’ailleurs, mais celle-ci à modifier l’intitulé du poste après nos entretiens, il ne s’agissait plus d’un poste de responsable, mais de chargée… j’ai donc refusé la proposition. 

J’ai postulé un autre poste dans le groupe pour des fonctions de « directrice », mais encore une fois, je n’ai pas obtenu le poste. 

J’ai décidé de quitter l’entreprise pour progresser et devenir responsable marketing. 

J’ai trouvé un poste, mais il est clair que mon traitement n’était pas le même que mes collègues, mais j’ai fait le choix de l’accepter, par dépit, considérant que c’était déjà une chance pour moi d’accéder à ce type de poste.

Une continuité dans ma vie d’auteure

Cette difficulté est aussi présente dans ma vie d’auteur. Dans mon premier roman, mon personnage principal Stella a un quart de sang noir, une mère métisse, un père blanc et une grand-mère noire. J’avais envie que la diversité soit mise à l’honneur. 

Mon lectorat a adoré découvrir cet aspect double culture, mais une réflexion est venue me bousculer. Une lectrice m’a demandé : « Comment j’arrivais à faire des personnages blancs en étant noire ? ». 

Je n’ai bien entendu pas répondu, car je considérai partir de trop loin pour arriver à un niveau d’explication abordable pour cette personne. 

Savoir se prendre en main et faire de la diversité une force.

Si l’article dresse le bilan du manque de diversité dans le milieu du livre, il n’indique pas de quelle manière ce constat peut devenir une force et conduire au dépassement de soi.

Si je n’avais pas rencontré ces difficultés, je n’aurais pas fait le choix de créer ma maison d’édition et de commencer à éditer mon premier roman.

En toute transparence, je me suis posée la question d’envoyer mon ouvrage en maison d’édition, mais comme le précise Mahir Guven directeur du label de « La Granade » chez Lattès : « Les éditeurs se ressemblent, ils ont lu les mêmes livres, ont le même bagage culturel, les mêmes codes » (Source : Livres Hebdo, nov. 2022). J’avais donc cette crainte d’être jugé à tort. D’ailleurs, pour moi, éditer dans un premier temps mon premier roman était la seule façon de me démarquer et de prouver que je pouvais avoir un lectorat conséquent

En éditant mon premier roman, je menais en réalisant cet acte plusieurs combats : 

Mon premier était de faire un ouvrage qui me ressemble et qui parle à de nombreux lecteurs ou blancs et/ou noirs se reconnaitront.

Mon deuxième était un besoin de démontrer que mon savoir-faire me permettrait d’atteindre les objectifs de lancement pour mon premier roman d’une grande maison d’édition (pour un auteur inconnu et un premier roman).

Mon troisième en dépassant mes objectifs de ventes était de prouver que j’étais largement en mesure d’arborer un poste stratégique et d’obtenir des résultats par un travail acharné et une régularité. J’ai écrit mon premier roman en travaillant en occupant un poste de responsable marketing. J’ai écrit tous les soirs pendant une longue année. Je ne suis pas une exception, c’est la vie de beaucoup d’écrivains d’écrire très tôt le matin ou le soir, pour combiner vie de famille et vie professionnelle.

Aujourd’hui, mon premier roman a été vendu à plus de trois mille exemplaires en France et à l’étranger. C’est parce que l’on m’a mis des bâtons dans les roues que j’ai trouvé la force et la volonté de me dépasser et de prouver qu’il existe d’autres chemins que les voies traditionnelles pour s’exprimer dans le monde de l’édition.

Je pense sincèrement que chacun peut avancer personnellement à sa manière pour contribuer à un mouvement collectif en faveur d’une évolution des mentalités en faisant en sorte que tout le monde y trouve sa place.

Aussi, assez symboliquement, en signe d’espoir, la version numérique de mon roman « L’élixir du bonheur » est nommée « en pépite du mois » à la page 160 de ce numéro de novembre 2022 de Livres Hebdo

Alors, je n’ai qu’un seul mot d’ordre « Osez ! »

Estelle. 

Merci à vous❤ !

Merci à vous chers/chères lecteurs/lectrices de prendre le temps de me lire,

Merci pour tous vos touchants messages et vos témoignages.

Vous êtes déjà plus de 4 500 lecteurs du journal d’une maman bosseuse.

Le Journal d’une maman bosseuse est lu en France, Canada, Maroc, Suisse, Belgique, États-Unis, Australie, Monaco, Indonésie, Espagne, Japon, Maurice, Mexique, Israël, Thaïlande, Allemagne, Colombie, Chine, Polynésie française, Portugal, Inde, Italie, La Réunion, Philippines.

Merci encore pour vos messages et témoignages.

À très vite, j’espère.

Mon roman « L’élixir du bonheur » est disponible :  

Déjà plus de 3500 exemplaires vendus !

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Découvrez la ligne éditoriale du Journal d’une maman bosseuse

J’espère que mes premiers articles vous ont plu. Aujourd’hui, j’ai envie de vous ouvrir les portes des coulisses de la rédaction du Journal d’une maman bosseuse en vous expliquant en toute transparence l’orientation que je souhaite donner à mes articles. Plus précisément, mes choix sur le contenu des articles que je diffuserai.

Vous aurez aussi un rôle dans le Journal d’une maman bosseuse : vos suggestions et vos astuces pourront permettre à un grand nombre de femmes et d’hommes de se sentir mieux dans leurs quotidiens. 

Tout d’abord les hommes sont les bienvenus sur ce blog !

Comme vous avez pu le constater, j’ai fait le choix de m’adresser aux femmes. Pourquoi ? Parce que je pense que beaucoup de femmes se reconnaitront et que je suis une femme. Mais sachez que je suis pour l’égalité des sexes donc je le dis tout haut, ce blog s’adresse aussi aux hommes ! Je serai d’ailleurs ravie d’avoir des commentaires d’hommes qui se reconnaitront au travers des sujets abordés et par conséquent d’obtenir une certaine équité en matière de point de vue.

Équilibre vie professionnelle et personnelle

Je sais qu’il est dur parfois (euh non souvent 😊) de trouver un équilibre. De temps en temps, on a seulement besoin de savoir que c’est pareil chez les autres. C’est pourquoi j’essaye d’appuyer mes articles avec des statistiques pour avoir un point de repère (bon j’avoue, c’est aussi parce que j’aime beaucoup les statistiques, c’est mon côté geek 🤓). Vous remarquez que finalement nous sommes nombreux à rencontrer certaines difficultés.

Les sujets « vie professionnelle » 

J’essaye de traiter les sujets professionnels avec une certaine neutralité et une certaine bienveillance. L’objectif étant de se sentir bien au travail dans ses fonctions, avec ses collègues, sa direction. J’entends certains d’entre vous marmonner « mais oui, mais oui, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu », j’ai envie de vous répondre : « et pourquoi pas » ? Essayons au moins.  

Aussi, je traite des situations se rapportant très souvent au secteur du privé (mon secteur d’activité). Si vous travaillez dans le public, vos commentaires nous permettront d’aider certaines mamans (ou certains papas) travaillant aussi dans le public, n’hésitez pas à me faire parvenir vos astuces, quel que soit votre métier.   

Les sujets « vie personnelle »

J’aborderai aussi des sujets personnels qui nous font du bien. Je pourrai vous proposer des sujets simples sur des thématiques diverses (détentes, sports, vacances, gastronomie). Mais aussi des sujets plus techniques (exemple : les déductions fiscales possibles en fonction du profil de votre famille ou autres astuces pour alléger votre budget).  

Mon projet de roman (mon petit bébé, durée de la gestation environ 24 mois)

C’est ma petite touche personnelle. Je souhaite partager avec vous les étapes, les joies et les peines dans l’aboutissement de mon projet. Vais-je y arriver ? Vais-je tenir la distance ? J’ai décidé d’aborder ce thème sous la forme d’épisode. Peut-être que mon expérience personnelle pourra aussi vous donner des idées sur un projet qui vous tient à cœur ?

Les astuces des mamans

Vous avez pu découvrir les astuces des mamans (ou papas, j’insiste) à la fin de mes articles, c’est un point auquel je tiens pour leur donner plus de sens et obtenir des points de vue concrets. J’élabore ces témoignages par des restitutions d’interviews, car comme vous, ces mamans ont un emploi du temps de ministre.

Si vous souhaitez me faire parvenir vos astuces sur un sujet qui correspond à la ligne éditoriale n’hésitez pas, je reste à votre écoute. 

Le rythme de mes articles

Je me fixe un objectif de deux à quatre articles par mois. Pourquoi ? Parce que je travaille à temps plein, j’écris un roman, je m’occupe de mes trois enfants, je veux passer du temps avec mon mari et j’ai aussi une grande famille. Je préfère miser sur la qualité plutôt que la quantité.

Merci à vous ❤ !

Je tenais à vous remercier pour l’enthousiasme que vous avez manifesté lors de la parution de mes premiers articles, vos encouragements me portent et vous êtes de plus en plus nombreux à suivre le Journal d’une maman bosseuse.

À très vite j’espère (j’ai hâte de recevoir vos astuces)

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Qui suis-je ?

Je m’appelle Estelle, je suis mariée depuis treize ans à un homme poisson (appelé communément apnéiste). Nous avons trois enfants qui ont respectivement 4 ans, 8 ans, 10 ans. 

Mon mari et moi travaillons à temps plein ce qui n’est pas toujours évident pour concilier vie personnelle et professionnelle.

Il y a quelque temps j’ai lu une étude publiée le 29 janvier 2019 par Sociology (journal de l’association professionnelle des sociologues britanniques) révélant que les femmes actives travaillant à temps plein sont 18% plus stressées que les femmes actives sans enfant. Ce chiffre grimpe à 40% à partir de deux enfants.

Et vous, êtes-vous stressée (ou épuisée) de devoir mener de front votre vie de famille et votre vie professionnelle

Si oui, vous êtes la bienvenue sur ce blog (remarquez si c’est non aussi 😉, vous êtes aussi la bienvenue).

L’objectif de ce blog est de vous donner des astuces pour améliorer votre confort de vie (pro et perso).

Je vous proposerai des articles concrets sur des sujets variés en fonction de l’actualité.

La particularité de ces articles ? En fonction de la thématique vous disposerez de l’avis d’une maman experte du sujet, je ferai appel à mon réseau de maman comptable, maman juriste, maman vendeuse, maman geek, maman fée du logis, maman loisirs…je serai en quelques sortes la rédactrice en chef.

Aussi, je couve un petit trésor ces derniers temps, non ce n’est pas un petit quatrième…mais un futur roman, je suis à 20% de production. J’avance doucement, je vous ferai part de mon avancée, mes moments de doutes, de joies.

Je vous laisse découvrir mes articles.

Au plaisir de vous lire et d’échanger avec vous !

Estelle mi-maman mi-working girl 

Changement de vie : je n’ose pas sauter le pas…

Les nombreux témoignages que j’ai reçus à la suite de la parution de mon roman « L’élixir du bonheur » m’ont aidé à trouver la thématique de cet article. Sans « spoiler » l’histoire, je vais tenter d’expliquer ce que j’ai perçu à travers vos messages écrits et vocaux que vous m’avez envoyés ou laissés. Mon roman aborde en partie l’équilibre complexe entre la vie professionnelle et vie personnelle. Et aussi, le cheminement qui nous amène à des choix de changement de vie…. Ainsi, certains m’ont écrit qu’ils rêveraient de changer de travail, de style de vie, de lieu de vie. Mais ils n’osent pas. J’ai donc rencontré Sandrine Coach et créatrice de « Et si on prenait l’R » qui a accepté de nous livrer quelques astuces qui peuvent permettre de passer le cap en vous parlant de la manière dont elle accompagne les gens vers ses changements. 

Merci Sandrine d’avoir accepté de répondre à mes questions.

Sandrine, est-ce que tu peux te présenter ?

Tout d’abord je souhaitais te remercier Estelle pour ce moment privilégié.

Je m’appelle Sandrine, j’ai quarante-cinq ans, je suis mariée et maman de deux garçons de quinze ans et dix-huit ans. Si tu le veux bien je vais me présenter au travers des valeurs qui m’animent :

la connaissance de soi, l’ouverture d’esprit, la curiosité et la bienveillance

La connaissance de soi : je dirais même « la conscience de soi » c’est un travail de tous les jours, car en me connaissant mieux et en me respectant, je me sens encore plus ouverte aux autres. Je le ressens comme véritablement un cercle vertueux.

L’ouverture d’esprit et la curiosité me permettent d’entrer en contact facilement avec les personnes, j’aime découvrir des partages, des lectures, des expériences que je ne connais pas et qui me permettent d’évoluer personnellement, de m’enrichir… c’est vital pour moi !

Enfin la bienveillance, elle est essentielle pour moi. C’est un état d’esprit qui engendre une relation de confiance avec autrui, favorisant des moments de partages en toute sérénité. Des moments simplement humains.

D’après ce que j’ai lu à ton sujet, tu as toi-même décidé de changer de vie en devenant coach, peux-tu nous en dire un peu plus ? 

Effectivement, j’ai travaillé une vingtaine d’années dans le milieu de la finance, j’ai aimé mes relations avec mes collègues et la dynamique de travailler ensemble, mais je ne trouvais plus de sens dans mon travail. Le rythme, les objectifs financiers ne me permettaient plus d’être en adéquation avec mes valeurs profondes.

Après quelques années de réflexion aidée par une coach à distance (par téléphone) et grâce à un bilan de compétence, j’ai décidé de prendre un nouveau chemin pour me sentir plus épanouie et utile auprès des autres.

J’ai donc réalisé une formation de neuf mois à l’Ecole de Coaching de Paris, pendant laquelle j’ai énormément travaillé sur moi-même pour bien accompagner les personnes qui viendraient me rencontrer. C’est primordial !

Pour enfin créer « Et si on prenait l’R » (soufflé lors d’un rêve, une nuit) pour réaliser des coachings en milieu naturel.

Je suis heureuse de m’offrir ce cadeau de vivre une reconversion professionnelle, c’est un moment incroyable, très enrichissant pleins d’émotions. Pour ma part j’ai senti « ma flamme intérieure » reprendre vie et elle ne fait que de grandir et quelle joie et quelle sérénité de se sentir à sa bonne place et surtout je fais plein de belles rencontres comme toi Estelle 😉.

Est-ce que tu penses que la thématique du changement est un sujet très actuel ? (Avec les années 2020 et 2021 qui ont été, on va dire « chaotiques » : COVID, télétravail, chômage pour certains…) 

Effectivement, nous vivons des moments et événements très intenses à la fois dans le travail, mais aussi au niveau personnel. 

Cette une période qui nous demande de nous reconnecter à nous-mêmes, de prendre conscience de ce qui est essentiel pour nous, et découvrir notre plus haut potentiel, car nous avons tous une singularité qui ne demande qu’à s’épanouir et participer à la transition de société qui se réalise sous nos yeux.

C’est en ayant une connaissance de soi que nous pourrons vivre ces moments « chaotiques » en se respectant et en prenant les bonnes décisions.

Je sais qu’il n’existe pas d’astuces universelles pour passer le cap et changer de vie, mais est-ce qu’il y a des signes qui peuvent montrer qu’il est peut-être temps de passer à autre chose ?

Très souvent, il y a un déclic conscient qui s’opère comme un déclic de « survie », on n’en peut plus, on sent que l’on a atteint un niveau trop important de stress, de démotivation… et parfois le burn-out et la maladie ne sont pas loin

Je crois beaucoup à une sorte d’éclair de lucidité qui s’opère au bon moment pour nous. En revanche, il faut écouter son corps, son cœur et mettre de côté la tête (le mental) et s’autoriser à s’occuper de soi.

Comment accompagnes-tu les gens qui te sollicitent ? 

Dans un premier temps, nous échangeons par téléphone ou physiquement pour une première prise de contact. À ce moment-là, nous convenons du lieu où se déroulera la séance dans un espace vert de la ville de Yerres. Pour ceux qui me sollicitent par téléphone, ils choisiront un espace ressourçant autour d’eux (Parc, forêt, jardin, dans leur chambre avec vue sur les arbres à l’extérieur, dans leur salle à manger face à une bougie. Je reste persuadée qu’une personne peut vivre ce coaching en regardant une photo d’un paysage qui l’apaise. C’est un moment privilégié un premier pas pour prendre soi

Lors de la séance qui dure 1 h 30, une trentaine de minutes seront consacrées à une reconnexion à soi pour ensuite approfondir la problématique environ 1 h. Ce temps est nécessaire pour avancer en toute bienveillance et trouver ses propres clés pour résoudre sa problématique.

C’est un beau cadeau que la personne s’offre, car c’est un moment de pause pour mieux avancer.

Vous voulez en savoir plus ? Je vous laisse prendre directement contact avec Sandrine 😉. 

Sandrine Arnault

Coach professionnel et personnel en milieu naturel

Tél. : 07 77 04 72 21

Etsionprenaitlr.coaching@gmail.com

http://www.etsionprenaitlr.fr

Et si vous habitez la région Parisienne, je vous invite à venir rencontrer Sandrine :

Le samedi 25 septembre 2021 à la librairie Au Pain de 4 Livres à Yerres (91)

Merci à vous❤ !

Merci à vous chers/chères lecteurs/lectrices de prendre le temps de me lire,

Merci pour tous vos touchants messages et vos témoignages.

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Le Journal d’une maman bosseuse est lu en France, Canada, Maroc, Suisse, Belgique, États-Unis, Australie, Monaco, Indonésie, Espagne, Japon, Maurice, Mexique, Israël, Thaïlande, Allemagne, Colombie, Chine, Polynésie française, Portugal, Inde, Italie, La Réunion, Philippines.

Merci encore pour vos messages et témoignages.

À très vite, j’espère.

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Être maman et vivre sa passion – Épisode 8 : la consécration

Cela faisait quelques mois que je n’avais pas pris le temps de rédiger un article du blog. Je reviens ici vous donner quelques nouvelles. Mon dernier article du blog date de la fin d’écriture de mon premier jet (fin décembre 2020) et depuis, je n’ai pas vu les mois passés. Je vais essayer de vous restituer cette période par thématique, car pendant ce long semestre, j’ai dû gérer de nombreuses choses en même temps en plus de la fin de l’écriture de mon roman.

La phase de réécriture et de correction

Cette partie a duré environ six mois. C’était assez intensif, car pendant les quatre premiers mois pour la partie réécriture, je travaillais le soir après le travail deux heures avec un jour maximum de pause. Dans la phase de correction, les deux mois suivants, j’étais passée à trois heures parfois plus. La réécriture n’était pas la partie que j’ai préféré, c’était long. Quant à la phase de correction, j’ai travaillé avec une correctrice très exigeante et tant mieux, car elle m’a fait progresser. Je commençais à la fin à être épuisée par ce rythme et je n’avais envie que d’une chose : boucler mon roman. 

Création des Éditions E. Azannadje

J’ai fait le choix d’éditer mes romans. J’ai donc dû m’occuper des formalités administratives. Ce n’était pas passionnant, mais nécessaire dans l’avancement de mes projets.  

Recherche des partenaires pour finaliser mon roman

Je connais le monde de l’édition, car je travaille depuis vingt ans dans ce milieu au département marketing. Donc, je ne maîtrisais pas tous les domaines, dont les détails de la fabrication, des corrections, de la mise en page d’un livre, des contraintes techniques de la création d’une couverture de roman. J’ai travaillé avec des prestataires. C’était très enrichissant, mais stressant de devoir tout coordonner. Je craignais tellement d’oublier un élément important. Je me souviens quand j’ai reçu les impressions des trois cents exemplaires de « L’élixir du bonheur » à la maison, j’ai ouvert comme une enfant les cartons et là je me suis dit « waouh ! c’est mon roman que je tiens entre mes mains », un rêve devenu réalité.   

Création du site « estellelequette.com » 

J’ai utilisé l’argent disponible sur mon compte formation (CFP) pour créer mon site auteur http://www.estellelequette.com. Cela m’a pris une dizaine d’heures par semaine pendant trois mois. Clairement, c’était pénible de travailler encore dessus après la sortie de mon livre, mais j’avais envie d’avoir mon point de distribution et de gérer les livraisons. J’ai donc réalisé un site marchand, les commandes sont possibles sur mon site et tous les exemplaires expédiés sont dédicacés. De plus, j’ai fait fabriquer des pochettes en wax pour y glisser le roman et des marque-pages « l’élixir du bonheur ». J’espère que vous prendrez le temps d’aller jeter un petit coup d’œil à mon site.

L’équilibre vie pro/vie perso

C’était une période très chargée au boulot et quand je rentrais chez moi j’étais fatiguée, mais j’arrivais à écrire. Le plus compliqué a été de gérer tout en même temps : écriture, création d’entreprise, couverture, promotion… Le dernier mois avant la sortie de mon roman, je dormais six heures par nuit et le week-end j’avançais sur mon projet. Donc clairement, ma vie perso a été impactée, car ma vie pro était incompressible. Le seul point positif est qu’il n’a pas fait beau pendant toute cette période, la météo était parfaite pour que je reste enfermée pour avancer sur mes projets ☺️.

L’impact sur ma « petite » famille nombreuse

Mon mari et mes enfants commençaient à s’impatienter. J’entends mon fils (l’ainé) me dire « mais quand est-ce que tu as fini de l’écrire maman ton livre ? ». La sortie de mon roman a rendu concret mon projet. J’ai offert une édition à mes enfants et mon mari. Mon roman est présent dans leurs bibliothèques respectives, ils étaient tellement heureux de ce cadeau. 

Ma première soirée de dédicace 

Je ne m’imaginais pas sortir mon roman sans l’avis d’un libraire. C’est pour moi un gage de qualité et c’est aussi symbolique, car j’adore les librairies et les richesses livresques que l’on peut y trouver. En tant qu’auteur indépendant, j’attendais une validation du contenu de mon livre et aussi de sa couverture. Je suis donc allée remettre mon manuscrit non corrigé aux deux responsables de ma librairie préférée : Christine et Céline. J’appréhendais leurs retours. Quelques semaines plus tard, elles m’ont dit que j’avais toute ma place dans leur librairie aux côtés de grands auteurs et c’était déjà l’un des plus beaux cadeaux que l’on pouvait me faire et quand elles m’ont proposé une soirée de lancement, c’était tout simplement magique, c’était ma consécration. Je ne les remercierai jamais assez et je me souviendrai toute ma vie de la Librairie Au Pain de 4 Livres : ma première librairie partenaire.  

Les retours des lecteurs 

Mon livre est sorti depuis deux mois et les retours sont positifsVous pouvez les lire sur le site Babelio : https://www.babelio.com/livres/Lequette-Lelixir-du-bonheur/1337820

De nombreuses personnes ont souhaité découvrir mon univers, en toute transparence, j’ai dépassé les trois cents lecteurs 😊

Flora Coquerel (ancienne Miss France 2014) a reçu mon roman et m’a envoyé un message pour me dire qu’elle était enchantée d’avoir mon livre entre ses mains. Elle a d’ailleurs posté une story présentant mon roman sur les réseaux sociaux et je l’en remercie. 

Le maire de ma ville Olivier Clodong, ainsi que Laetitia, Dominique et Joselyne représentants aussi la mairie de Yerres sont venus me soutenir lors de la soirée de lancement. Je les remercie également.

Ma famille et mes amis m’ont soutenu en étant les prescripteurs de mon roman. 

Cependant, ce n’est pas si simple, les gens en général ont du mal à faire confiance à ceux qu’ils ne connaissent pas. À ces gens-là, je leur dis « si le résumé vous plait, si les avis sur Babelio et Amazon vous rassurent (promis ce ne sont pas UNIQUEMENT les membres de ma famille et mes amis qui ont écrit tous les commentaires…) et bien lancez-vous ! Et si le livre ne vous plait pas, je vous le rembourse » (euh… non… C’est une blague hein 😉). Plus sérieusement, j’aimerais bien que l’on me laisse juste ma chance au même titre que les auteurs connus, car au départ ils étaient inconnus (… d’accord sauf les célébrités).

Les belles rencontres  

Comme je vous l’ai déjà dit dans mes articles précédents, quand vous avez un projet ce n’est pas forcément vos amis ou votre famille qui vous soutiendront le plus, au contraire. Chacun gère son quotidien sans pour autant mesurer l’importance de ce que le projet en question a pour vous. Il ne faut pas vous attacher à cela, et trouver les personnes bienveillantes qui vous accompagneront. 

J’ai rencontré grâce à cette aventure de très belles personnes qui m’ont aidée, je ne vais pas les citer, mais je sais que je ne pourrai jamais oublier ce qu’elles ont fait pour moi sans me connaître. Elles sont d’ailleurs présentes maintenant dans mon quotidien en m’envoyant un message de temps en temps. 

Les astuces de maman bosseuse : 

Habituellement, je partage avec vous de nombreuses astuces pour mener à bien un projet, mais là comme vous avez pu le constater à travers cet article, j’ai géré cette période complexe en me laissant porter par mes priorités. Donc je n’ai qu’une seule astuce à vous recommander et c’est ce qui m’a permis de mener mon projet jusqu’au bout :

– Faire une « To do list » par date d’échéance, c’est pour ma part l’élément qui m’a aidé à garder le cap et à avancer.

Merci à vous❤ !

Merci à vous chers/chères lecteurs/lectrices de prendre le temps de me lire,

Merci pour tous vos touchants messages et vos témoignages.

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Le Journal d’une maman bosseuse est lu en France, Canada, Maroc, Suisse, Belgique, États-Unis, Australie, Monaco, Indonésie, Espagne, Japon, Maurice, Mexique, Israël, Thaïlande, Allemagne, Colombie, Chine, Polynésie française, Portugal, Inde, Italie, La Réunion, Philippines.

Merci encore pour vos messages et témoignages.

À très vite, j’espère.

Mon roman « L’élixir du bonheur » est disponible :  

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Être maman et vivre sa passion – Épisode 7 : la délivrance

J’ai (enfin) fini la rédaction de mon roman. Après vingt-cinq semaines de travail quotidien. Mon premier jet contient environ soixante mille mots. Il me reste encore du travail de réécriture et de relecture, mais la structure est montée. Cet aboutissement a été, pour moi, une « délivrance » un peu comme un accouchement, sans péridurale, cette fois-ci 😊. Comme prévu, pendant les six derniers mois, je me suis concentrée sur l’écriture de mon roman et je n’ai pas écrit de nouvel article du blog. Je vais tenter de vous restituer l’essentiel des évènements de cette période par ordre chronologique..

Les résultats du concours de la nouvelle George Sand — septembre 2020 

Je vous avais fait part de ma participation au concours de la nouvelle George Sand en avril 2020. Les résultats ont été dévoilés en septembre 2020, malheureusement, je n’ai pas été récompensée snif snif… J’ai bien sûr été déçue, car j’avais besoin d’un signe positif dans mes projets d’écriture pour me rassurer sur la qualité de mon travail. Des personnes bienveillantes m’ont rappelé que l’essentiel n’était pas de gagner, mais d’avoir pris plaisir à écrire cette nouvelle. Oui, j’ai adoré écrire et partager cette nouvelle avec vous. D’ailleurs, ma nouvelle « Laisse couler tes larmes » est disponible sur le blog.

Ma participation au challenge « #jecrismonroman pendant le confinement » initiée par Marie Vareille — novembre 2020

Ma motivation première, pendant ce challenge était d’avancer dans mes projets d’écriture en entrant dans une communauté ayant pour finalité commune écrire pendant un mois. Chaque membre devait déterminer des objectifs individuels. Pour ma part, je me suis fixée d’écrire cinq cents mots ou de travailler deux heures, par jour, sur mon projet. Ce n’était pas facile par moment, car, contrairement à certains membres du groupe, j’ai travaillé à temps plein pendant cette période, mais j’ai réussi à avancer. Au-delà de l’écriture, j’ai fait de très belles rencontres dans le groupe. C’était une expérience positive.

Mon passage sur RTL au côté de Flavie Flament le 7 décembre 2020 dans l’émission « On est fait pour s’entendre » — décembre 2020

Je n’arrive pas encore à croire que l’aventure du Journal d’une maman bosseuse m’aura permis de donner des astuces pour concilier vie pro/vie perso à une heure de grande écoute sur RTL. J’entends encore Flavie Flament lancer mon intervention : « Dans un instant, Estelle va nous livrer ses trucs parce qu’ils sont vraiment pas mal et ça fait du bien ».  

En quelques mots, voici les astuces de maman bosseuse que j’ai donnée à l’antenne :

– Faites des listes aussi bien pour votre vie pro que votre vie perso. En barrant chacune de vos réalisations, vous pourrez ainsi vous décharger mentalement et faire un point sur vos avancées.

– Faire du sport, on arrive toujours à se trouver des excuses pour ne pas en faire. Si vous n’avez vraiment pas le temps, « Marchez » dès que vous pouvez.

– « Le batch cooking » consiste à préparer plusieurs menus à l’avance. Pour ma part, je ne suis pas une grande spécialiste, je le fais de manière très irrégulière. Mes ami(e)s qui ont opté pour cette formule me disent qu’elles ont réalisé de réelles économies sur leur budget courses.

– Les tâches du foyer doivent être réparties dans un couple de manières équilibrées.

– Faire en sorte que vos enfants (en fonction de leur âge) participent à des tâches simples à la maison. Je suis ravie de constater que le lave-vaisselle a été vidé par mon aîné de onze ans quand je rentre du travail après dix-neuf heures.

Vous pouvez écouter mon intervention à partir du lien suivant (l’émission est disponible aussi en podcast) :

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/vie-pro-vie-perso-comment-trouver-le-bon-equilibre-7800934443

Mon projet d’écriture d’un roman

Je n’ai pas totalement respecté mon calendrier, car… dans la vraie vie, les choses ne se passent pas forcément comme on les a prévues. Monsieur Imprévu m’a rendu visite en tentant de me disperser dans mes projets, mais j’ai tenu bon. Je m’étais fixée environ six mois pour réaliser mon projet : trois mois pour mon premier jet et trois mois pour ma réécriture. Il me reste actuellement encore du travail sur la partie réécriture. Je vous entends d’ici « Mais le mois de décembre n’est pas fini ! » certes, mais je vous avoue que je n’ai pas envie de me mettre la pression, je veux juste profiter de ma petite famille pendant les fêtes. Donc, j’avance à mon rythme. Cette période m’a permis de découvrir ma routine d’écriture. Ainsi, je sais qu’après une journée de travail, j’arrive à écrire le soir pendant deux heures. J’ai aussi découvert que j’aimais beaucoup la partie « création » inventer des univers et des personnages. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire. J’ai eu un petit pincement au cœur à la fin de l’écriture de mon dernier chapitre, car pendant des mois, mes personnages m’ont accompagné dans un coin de ma tête, quel que soit l’endroit où je me trouvais, j’ai eu l’impression de les quitter en clôturant l’histoire. J’ai eu la chance de ne pas avoir vécu le syndrome de la page blanche, mon inspiration et mon écriture ont été régulières. Dans mes réalisations 2020, je peux cocher « fait » à côté de la case « Écrire un livre ». 

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Laisse couler tes larmes Épisodes 3, 4, 5 (fin)

Tiya marchait rapidement en direction du lycée, elle voulait arriver le plus vite possible pour prendre place dans son corps d’étudiante. Son lycée se trouvait aux abords d’un lac et d’un parc. Il était composé de trois grands bâtiments en brique. Pendant les heures de cours, les larges baies vitrées de l’établissement lui permettaient de s’échapper mentalement. Elle avait hâte de commencer sa journée par deux heures de philosophie, sa matière préférée.

Tiya arriva vingt minutes avant le début des cours, elle s’assit sur les marches de l’escalier du bâtiment A. La cour du lycée était pleine de ses étudiants. Au loin, elle aperçut la tête brune de Léo, il était identifiable à des kilomètres à la ronde, du haut de son mètre quatre-vingt-dix. Léo faisait partie des cinq plus beaux garçons du lycée, son corps athlétique, sa coupe à la brosse, ses yeux bleus, son sourire ravageur hypnotisaient les filles.

Léo s’avança vers Tiya et l’interpella :

— Tiya, tu me fais quoi là ? Je t’ai envoyé je ne sais pas combien de messages. Pourquoi, tu ne réponds pas ? Il y a un problème ?

— Ce n’était pas le moment Léo, j’avais des choses à régler.

— Mais nous deux ça va ?

— Léo, s’il te plaît laisse-moi.

Sarah les rejoignit et s’immisça dans la conversation :

— Hello, les amoureux, quoi de neuf ?

Aucun son ne sortit de la bouche de Tiya et Léo. Sans mot dire Léo partit. Sarah en profita pour questionner Tiya :

— Que se passe-t-il ? Il y a un problème avec Léo ? Vous vous êtes disputés c’est ça ?

— C’est bon Sarah, pesta Tiya, toute ma vie ne tourne pas autour des garçons !

— Calme-toi, protesta Sarah, je ne t’ai rien fait, tu veux que l’on parle ?

— Parler de quoi Sarah ? Tu ne pourrais pas comprendre. On n’est pas du même monde. Toi, tu fais partie des gens bien nés, dans les bonnes familles. J’avoue, j’adore discuter maquillage avec toi, rire devant nos séries préférées, parler des garçons, envoyer des vidéos sympas, ça me fait du bien. Ces futilités sont pour toi des passe-temps et pour moi une échappatoire. Donc non Sarah, non je ne peux pas te parler, car en ce moment je te hais, pas toi personnellement, mais ce que tu représentes. Laisse-moi s’il te plaît.

Le regard vide, Sarah ne comprit pas les missiles que son amie lui avait adressés. Elle avait pourtant levé le drapeau blanc et ne s’attendait pas à prendre une balle dans le dos.

Cette altercation représentait en tout point l’opposition physique et psychologique des deux amies d’enfance. Sarah était petite et blonde, douce, fleur bleue. Tiya était grande et brune, brute, impulsive.

À la fin de la journée, Tiya se rendit au planning familial à dix kilomètres du lycée. Le docteur André la fit entrer dans son bureau. Tiya s’installa timidement sur la chaise face au grand bureau du médecin.

— Bonjour Tiya, comment vas-tu ? On était censé se voir dans deux mois, que t’arrive-t-il ?

— J’ai un souci… j’ai trois semaines de retard de règles.

— D’accord, tu as eu des problèmes avec ta pilule ?

— Non, je fais très attention Docteur, je ne l’ai jamais oubliée et je l’ai bien prise à heures fixes, je ne comprends pas. J’ai acheté un test de grossesse, mais je voulais le faire ici, je n’ai pas d’autre endroit où le faire.

— Tu as bien fait, on le complétera dans tous les cas par une prise de sang. Tu sais où sont les toilettes, je te laisse faire ton test tranquillement.

Tiya se rendit aux toilettes et respecta les consignes. Les résultats étaient simples à comprendre : si les deux traits apparaissaient, elle était enceinte. Au bout de quelques minutes, Tiya les mains moites, le cœur battant, vit apparaître un trait puis l’autre.

Tiya rentra chez elle et tenta de fermer la porte discrètement, mais sa mère l’interpella :

— Il est dix-neuf heures Tiya ! Il te faut une demi-heure pour aller au lycée, tu finissais à dix-huit heures si je ne me trompe pas ?

— Oui maman, mais je discutai avec les copines sur les possibles sujets de notre bac blanc de lundi prochain. Je suis désolée maman, je n’ai pas vu le temps passer.

— Bon, dépêche-toi de m’aider à mettre la table, ton père va bientôt partir au travail.

— Maman, est-ce que je peux profiter de l’absence de papa ce soir pour travailler avec Sarah sur l’épreuve du bac blanc de philosophie s’il te plaît ? Et ne t’inquiète pas, j’arriverai bien avant le retour de papa demain matin.

Tiya fixa sa mère avec un air de chien battu. Anju accéda à la demande de sa fille. Elle ne voulait pas la priver de ces derniers moments d’insouciance. Parfois, elle se demandait si elle ne lui avait pas laissé trop de liberté avec ses sorties nocturnes. Elle espérait que Tiya aurait la capacité de s’adapter à une vie plus rangée. Anju en avait été capable, pourquoi pas sa fille ? Anju était persuadée qu’elle et son mari avaient fait le bon choix pour Tiya. Ils lui trouveraient un mari capable d’assouvir sa soif intellectuelle, ayant l’esprit ouvert et une bonne situation professionnelle.

Tiya arriva devant la porte chez Léo. Elle sonna, il lui ouvrit la porte et repartit sans un regard s’asseoir sur le canapé du salon. D’entrée, Tiya décida de crever l’abcès :

— Léo, excuse-moi, je suis vraiment désolée, j’ai des soucis avec mes parents et j’ai tout mélangé…

— Tiya, sincèrement, l’interrompit Léo, je commence à en avoir marre de tes petits secrets. On se connaît depuis deux ans. Tu t’es confié à moi sur des sujets importants, mais à chaque fois il faut passer par la case : « non, je ne peux rien de te dire, tu ne peux pas comprendre… ». C’est toi qui dresses une barrière entre nous. Je n’aime pas la personne que tu deviens quand tu es en pleine crise : froide, aigrie, méchante. Tu ne pèses plus tes mots, tu les lances, les projettes, les mitrailles sans réfléchir aux blessures qu’ils provoquent, aux cicatrices qu’ils laisseront, au temps qu’il faudra pour les effacer.

 Tiya, les épaules affaissées écoutait Léo. Il continua son monologue :

— Comment as-tu pu t’en prendre à Sarah, elle a toujours été là pour toi. Elle est l’ange gardien de notre couple. Elle nous couvre par rapport à tes parents. Oui, parlons-en de tes parents. J’en ai marre de devoir vivre une relation cachée, combien de temps cela va durer ? Je ne peux jamais venir te chercher, te voir à l’improviste. Il faut attendre que le grand méchant loup : ton père, quitte la maison pour que l’on se voit. Tiya, j’en ai ras le bol d’être dans l’ombre, tu as honte de moi ? Je sais que tu m’avais averti dès le début de notre relation sur ce point, mais là c’est insupportable.

— Encore une fois, je suis désolée Léo. Je sais que je n’ai pas été correcte avec Sarah. Je n’étais pas bien et je m’en suis prise à elle. Elle est tout ce que je ne suis pas et que je voudrais être, j’ai craqué. Je t’aime Léo, ne l’oublie jamais.

Léo la coupa de nouveau :

— C’est exactement cela que je te reproche Tiya, tu me dis « je t’aime » avec une telle distance que j’ai du mal à y croire. Les mots sortent de ta bouche à l’état brut sans une trace d’émotion, laisse-toi aller, pleure, éclate de rire. Arrête d’être dans le contrôle de tes sentiments.

Tiya absorba les reproches de Léo, mais les remparts étaient solides pour qu’elle puisse être affectée. La colère était le seul sentiment qu’elle ne maîtrisait pas, pour le reste elle y arrivait avec aisance. Vivre dans le mensonge avait développé sa capacité d’adaptation à des situations complexes. Elle prit une grande inspiration et décida de mettre fin à cette scène de ménage.

— Léo ce soir je ne dors pas chez toi, je me suis excusée auprès de Sarah, j’irai dormir chez elle. C’est fini nous deux. Mes parents ont décidé qu’il était temps pour moi de me marier. Le grand méchant loup comme tu l’appelles, veut que le gentil chaperon rouge prenne la route de la sagesse.

Tiya n’attendit pas de voir la réaction de Léo, elle prit son sac et repartit aussitôt en claquant la porte. La pluie avait décidé de lui cracher au visage des larmes artificielles, car naturellement aucune goutte n’avait coulé. Les hommes avaient peut-être le contrôle de sa vie, mais pas de ses sentiments. Le dernier mauvais tour qu’un homme lui aura joué était cet enfant qu’elle attendait, elle avait un pour cent de chance de tomber enceinte et c’était tombé sur elle, une épreuve de plus. Mais Tiya considérait que sur ce point, c’est elle qui avait les cartes en main, c’était son corps. Seule, elle avait pris la décision se faire avorter.

La sonnerie du lycée retentit, l’épreuve du bac blanc de philosophie d’une durée de quatre heures commença.

Tiya découvrit les sujets :

  1. La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?
  2. Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?
  3. Explications de texte : l’avenir d’une illusion de Sigmund Freud.

Pendant près de dix minutes Tiya hésita entre le premier et le deuxième sujet, finalement elle choisit le deuxième. Elle transforma la question initiale et la transposa en sa réalité : par devoir envers ses parents devait-elle renoncer à sa liberté ?

Tiya commença à rédiger quelques mots, sur son brouillon : devoir, contrainte, liberté, individualisme. Au bout de trois heures trente, elle semblait satisfaite de sa copie. Elle avait bâti un plan solide, ses références littéraires étaient précises : elle cita principalement Kant et Rousseau.

Dans sa première partie, Tiya exposa le devoir en tant que contrainte. Ensuite, elle expliqua que le devoir permettait de fixer le cadre nécessaire pour se sentir libre.

Dans une seconde partie, elle développa les notions de liberté individuelle, liberté d’action. Elle argumenta sur les thématiques du bonheur et de la liberté : peut-on être heureux en étant totalement libre ?

La citation de Périclès « Il n’est point de bonheur sans liberté ni de liberté sans courage » vint achever son travail.

Cette épreuve de philosophie était bien plus qu’un examen pour Tiya. Elle avait compris qu’il lui faudrait du courage pour obtenir sa liberté. Elle devait affronter ses parents. Selon elle, ils seraient capables de l’entendre : ils avaient l’intelligence nécessaire pour évoluer. Elle était enfin prête à mener le combat pour sa liberté. Il ne serait pas facile, néanmoins crucial par amour pour ses parents et pour sa double culture.

Tiya rendit sa copie. Elle se dépêcha de rentrer chez elle, l’épreuve de sa vie l’attendait.

Essoufflée, elle arriva en bas de son bâtiment. Il ne lui manquait plus que trois étages à monter pour faire face à ses parents.

En montant les dernières marches, Tiya y trouva Léo assis.

— Léo, es-tu devenu fou ? Que fais-tu là ? Ma mère et mon père sont dans l’appartement, dit-elle en chuchotant.

Léo se leva, s’approcha de Tiya et lui répondit :

— Non Tiya, tes parents ne rentreront pas ce soir.

— Mais qu’est-ce que tu as fait Léo ? Tu as appelé la police c’est cela ? Je nierai tout ce que je t’ai raconté, ça sera ta parole contre la mienne.

— J’étais sûr que tu réagirais de cette façon Tiya, non je n’ai rien dit sur le fait que tes parents voulaient te marier, bien que ce soit complètement illégal.

Les jambes de Tiya n’arrivaient plus à la porter, elle s’assit sur les marches. Les mains tremblantes, elle baissa la tête. Pour la première fois depuis longtemps, des larmes apparurent sur son visage. Elle avait perdu le contrôle de son corps : son mental de fer avait fondu sous le poids de la réalité.

D’une voix tremblante, Tiya demanda à Léo :

— S’il te plaît Léo, dis-moi ce que tu as fait Léo ?

— J’ai dénoncé tes parents : tu m’avais dit que tes parents tentaient de régulariser leurs situations. J’ai saisi cette occasion ! Puisqu’ils pensent que leurs traditions sont meilleures que les nôtres, puisqu’ils sont persuadés que les gens de chez eux sont parfaits, puisqu’ils n’acceptent pas les règles de leur terre d’asile, il est temps qu’ils rentrent chez eux ! Toi tu es née sur le sol français Tiya, tu ne risques rien. Avec mes parents, on s’est dit que tu pourrais venir vivre avec nous.

Les larmes de Tiya coulaient en abondance, elles rattrapaient le temps perdu. La fatalité avait pris de l’avance sur le chemin de la liberté de Tiya.

Á propos de cette nouvelle

Hello,

Pour la première fois sur mon blog, je vous propose l’un de mes textes. Vous découvrez en cinq épisodes, tous les vendredis, l’histoire de la jeune Tiya.

À l’aube de ses dix-huit ans, Tiya doit choisir entre vivre sa vie sous l’emprise de ses parents ou décider elle-même du chemin qu’elle prendra.

Je vous laisse découvrir la nouvelle et me donner votre avis en commentaire s’il vous plait.

Bonne lecture !

Merci à vous❤ !

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Le Journal d’une maman bosseuse est lu en France, Canada, Maroc, Suisse, Belgique, États-Unis, Australie, Monaco, Indonésie, Espagne, Japon, Maurice, Mexique, Israël, Thaïlande, Allemagne, Colombie, Chine, Polynésie française, Portugal, Inde, Italie, La Réunion, Philippines.

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Information de dernière minute : Journal d’une maman bosseuse passe sur RTL

Quand j’ai lancé le blog, il y a bientôt un an, je n’aurai pas imaginé une seconde que vous seriez aussi nombreux à lire mes articles sur la manière de trouver un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, à m’encourager dans l’écriture de mon livre.

Je n’aurai jamais imaginé recevoir un appel, il y a trois jours, d’un journaliste de RTL, m’invitant à témoigner pour l’émission « On est fait pour s’entendre » sur la thématique : Vie pro/vie perso comment trouver l’équilibre ?

Je n’aurai jamais imaginé que Flavie Flament m’appellerait pour que je donne des astuces à l’antenne.

C’est pour moi un honneur et une immense récompense personnelle du travail d’écriture que j’effectue sur mon blog.

Je vous donne rendez-vous lundi 7 décembre 2020 sur RTL pour écouter mon témoignage dans l’émission « On est fait pour s’entendre » animée par Flavie Flament de 14h30 à 15h30.

Merci encore de me suivre dans cette aventure.

Pssst… pssst… j’ai fini le premier jet de mon livre qui traite du sujet de l’équilibre vie pro/vie perso. Mon personnage principal se laissera débordé par sa vie professionnelle jusqu’au jour où un événement dramatique l’obligera à reconsidérer ses priorités dans la vie.  Promis, je vous en parle bientôt 😉.

À très vite,

Estelle

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Laisse couler tes larmes Épisode 2

Les murs blancs de la chambre de Tiya de huit mètres carrés paraissaient se rapprocher. Elle stoppa net cette progression en ouvrant les grandes fenêtres et respira à pleins poumons. Elle s’assit sur le rebord et de son poste d’observation décrypta les affiches qu’elle avait apposées : « la vie est belle », « tu verras tout ira bien ». Ces mots, ces phrases n’avaient plus aucun sens pour elle.

Aucune larme n’avait coulé sur son visage. La rage, la haine, la colère étaient bien présentes dans son corps, mais la peine ne se présenta pas.

Tiya n’avait pas le temps de ruminer. Le périple interminable des courses du foyer l’attendait avec sa mère. Anju était ministre du budget dans son unité familiale. Elle avait ainsi arboré un parcours du combattant : acheter les féculents au magasin Leclerc, les conserves au Leader Price, finir par le marché et négocier le prix de chaque aliment. Tout cela dans un rayon de dix kilomètres en bus.

Ces expéditions permettaient à Tiya et sa famille de manger à leur faim, car les fins de mois étaient difficiles. Anju était gouvernante dans un hôtel parisien et Kamal, agent de sécurité, dans un hôpital. Il travaillait de nuit.

Trois heures après leur départ, Tiya et Anju revinrent des courses. Après les avoir rangées, Tiya alla se jeter sur son lit. Elle avait attendu, toute l’après-midi, ce moment de solitude. Elle pouvait enfin informer son frère du traquenard monté par ses parents. Sohan était le fervent défenseur de sa petite sœur et volait à son secours dès qu’il le pouvait.

Les mains tremblantes, elle composa le numéro de Sohan sur son portable, à peine la première sonnerie eut-elle le temps de retentir qu’il décrocha :

— Coucou, petite sœur, comment ça va ? dit-il avec entrain

Aucun son ne sortait de la bouche de Tiya. Au bout de quelques secondes Sohan questionna sa sœur :

— Tiya, que se passe-t-il ? Pourquoi tu ne parles pas ?

Tiya prit une grande inspiration et se lança :

— Sohan, les parents sont devenus fous, ils veulent me trouver un mari.

Un long silence s’installa. Tiya prit l’initiative de relancer la conversation :

— Tu es aussi choquée que moi c’est ça ?

— Non, je ne suis pas choqué, objecta Sohan, il n’y a d’ailleurs rien de vraiment choquant.

Tiya n’eut jamais imaginé un tel scénario, ses veines bleues ressortaient de nouveau sur son visage. Elle dissimula sa colère et interrogea son frère :

— Tu peux développer s’il te plaît ? Je ne comprends pas très bien.

— Je pense que papa et maman ont raison. Les garçons te tournent autour Tiya et tu le sais. Il ne faut pas que tu perdes la raison en t’éloignant du droit chemin.

— Mais je rêve ! Toi, tu es sorti avec je ne sais pas combien de filles et en plus tu n’es pas marié ?

— Oui, mais moi ce n’est pas pareil, je suis un homme.

Son frère, son sauveur, se transformait en collaborateur. Les murs de sa chambre paraissaient se rapprocher de nouveau, ses vêtements la serraient, Tiya projeta son portable contre le mur et couru aux toilettes. Elle se plaça au-dessus de la cuvette, son corps procéda à un nettoyage intérieur et éjecta toute la nourriture qu’elle avait avalée ces dernières heures.

Depuis quelque temps dès que Tiya posait un pied à terre, une envie de vomir la submergeait.

Assise sur le sol des toilettes, elle reprit ses esprits. Son cerveau cherchait à lui donner une information qu’elle refusait de décoder : elle était à sa troisième semaine de retard de règles.

Á propos de cette nouvelle

Hello,

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Laisse couler tes larmes Épisode 1

Le jour venait de se lever, Tiya ouvrit les yeux. D’un bond, elle sauta du lit et sortit Léo de son sommeil. Léo eut à peine le temps d’ouvrir les yeux que Tiya s’exclama :

— Mince Léo ! Mon réveil n’a pas sonné. Ma mère va s’inquiéter…

— Calme-toi, répondit Léo, en cas de problème, elle aurait déjà appelé sur ton portable.   

Nue, Tiya se précipita en direction de son sac à dos et récupéra son portable. Les battements de son cœur étaient rapides et s’accéléraient au rythme de ses angoisses. Elle vérifia que personne n’ait tenté de la joindre. Rassurée, elle rassembla ses vêtements et fila dans la salle de bains.

Devant le miroir, elle dévisagea son reflet. Encore une fois, elle avait cédé à ses pulsions sexuelles, le diable avait pris possession de son corps, le mal était fait. À voix basse, elle implora le pardon de ses parents.

Elle entra dans la cabine de douche et débuta un long processus de purification. Elle frotta avec ardeur son corps, en commençant par sa poitrine pour enlever toute trace du péché commis. Ensuite, elle savonna ses longs cheveux noirs, et du bout de ses doigts se massa le crâne avec fureur. Elle ferma ses yeux de couleur noisette pour tenter d’oublier le vertige de cette folle nuit d’amour. L’eau brûlante courait le long de son corps et venait clôturer son rituel de retour à la pureté, à sa virginité. 

En claquant la porte de chez Léo, Tiya laissait derrière elle cette jeune fille désinvolte et devenait cette autre femme, docile et sage. Elle arriva devant chez elle. Chaque fois qu’elle revenait de chez Léo, l’appartement de ses parents lui semblait étroit : la surface du salon d’une quinzaine de mètres carrés représentait la surface totale de la chambre de son petit ami. C’était leur petit nid d’amour, en l’absence des parents de Léo.

Sur le canapé, Anju, la mère de Tiya, guettait comme un chat ses entrées et sorties. Anju sermonna sa fille :

— Tu es en retard Tiya, ton père ne va pas tarder à arriver, tu connais les règles ? Je suis d’accord pour tu dormes chez Sarah de temps en temps. Mais, par contre tu rentres avant huit heures, c’est compris ma fille ?

— Oui maman, je suis désolée, je n’ai pas vu le temps passer. On a travaillé tard hier soir. C’est dur tu sais maman, les révisions du bac. Pardonne-moi, je ferai attention la prochaine fois.

Tiya s’assit à côté de sa mère, elle l’embrassa sur la joue pour se faire pardonner.

Une heure plus tard, Anju concoctait le plat préféré de Tiya : un dahl de lentilles de corail aux épinards et pois chiches. De ses origines indiennes, la cuisine était le point que Tiya appréciait le plus : le mélange des couleurs vives, l’odeur des épices. Tiya n’avait jamais mis les pieds en Inde, mais le plaisir que provoquaient ces expériences culinaires était un voyage gustatif pour elle sur la terre de ses ancêtres. A contrario, Tiya détestait la décoration indienne, l’excès de couleurs chaudes sur les murs, sur les rideaux, lui brûlait les yeux. Sa préférence se portait sur les ambiances modernes et sobres, comme chez Léo.

Le repas était prêt, Tiya, Anju et Kamal, le père de Tiya, dégustaient les savoureux mets. Les seuls bruits que l’on entendait dans le séjour étaient la cacophonie de leurs mastications.

Au regard de Tiya, Kamal ressemblait en tout point aux nains des personnages des romans fantasy de J.R.R. Tolkien dont elle dévorait la lecture. Kamal mesurait à peine un mètre soixante et était robuste, il portait une longue barbe. Dans son regard, la lassitude d’une vie de dur labeur pouvait se lire. Tiya le redoutait, sa froideur et son côté autoritaire avaient créé une distance entre les deux. Les liens du sang étaient la seule chose qui les rapprochait.

À la fin du repas, d’un ton solennel Kamal s’adressa à Tiya :

— Tiya, tu vas bientôt avoir dix-huit ans, tu es une belle jeune fille cultivée.

Tiya ne se souvenait pas avoir déjà reçu un aussi beau compliment de la part de son père. Taciturne, Kamal avait atteint son quota journalier de mots, mais il ne s’arrêta pas là :

— Avec ta mère, on s’est dit qu’il était temps de te trouver un mari.

Les derniers mots prononcés par Kamal résonnèrent dans la tête de Tiya. En se levant brutalement, elle projeta sa chaise en arrière. Son teint hâlé ne masquait plus les veines gonflées que la phrase de Kamal fit apparaître sur son visage. Elle s’insurgea :

— Mais vous êtes devenus fous ?

Tiya chercha le regard de sa mère, mais entre-temps Anju avait revêtu son costume de femme soumise : la tête baissée, les épaules basses, elle tentait de se rendre invisible sur sa chaise. 

Tiya implora sa mère :

— S’il te plaît maman, ne me laisse pas tomber.

Anju ne réagit pas, Tiya comprit qu’elle mènerait son combat seule face au guerrier nain. Elle devait adopter une stratégie pour éviter les coups. Elle avait choisi de ne pas monter le timbre de sa voix pour ne pas paraître arrogante et sortir de cette épreuve sans marque sur le corps. Elle prit une grande inspiration et se lança :

— Papa, en France les jeunes ne se marient pas à dix-huit ans !

D’une voix autoritaire, Kamal assena :

— Justement, tu ne te marieras pas avec un Français, tu te marieras avec quelqu’un de chez nous.

Exaspérée, Tiya riposta :

— Mais comment ça de chez vous ? Je n’ai jamais mis les pieds chez vous ! D’ailleurs, vous non plus, depuis vingt ans non ?

Kamal commença à s’impatienter. Les vibrations de sa voix traversaient le corps frêle de Tiya :

— Calme-toi Tiya ! et baisse d’un ton, tu frôles l’insolence.

Docile, Tiya s’exécuta et reprit la conversation d’une voix plus acceptable :

— Et Sohan, il a vingt-deux ans, pourquoi il n’est pas marié ?

— Ton frère doit finir ses études de commerce, répondit Kamal, c’est un homme, il trouvera facilement une femme, quel que soit son âge.

Tiya comprit que face à l’ineptie des paroles de son père, son combat était perdu. Elle aurait rêvé sortir de table en claquant la porte de sa chambre comme Sarah, sa meilleure amie, le faisait régulièrement chez elle. Mais, Tiya n’avait pas le droit de commettre un tel affront. Sans un mot, elle se rendit dans sa chambre. Ses parents ne cherchèrent pas à la retenir, conscients du temps qu’il lui faudrait pour comprendre la nouvelle, l’accepter et la digérer.

Á propos de cette nouvelle

Hello,

Pour la première fois sur mon blog, je vous propose l’un de mes textes. Vous découvrez en cinq épisodes, tous les vendredis, l’histoire de la jeune Tiya.

À l’aube de ses dix-huit ans, Tiya doit choisir entre vivre sa vie sous l’emprise de ses parents ou décider elle-même du chemin qu’elle prendra.

Je vous laisse découvrir la nouvelle et me donner votre avis en commentaire s’il vous plait.

Bonne lecture !

Merci à vous❤ !

Merci à vous chers/chères lecteurs/lectrices de prendre le temps de me lire,

Merci pour tous vos touchants messages et vos témoignages.

Vous êtes déjà plus de 2 500 lecteurs du journal d’une maman bosseuse.

Le Journal d’une maman bosseuse est lu en France, Canada, Maroc, Suisse, Belgique, États-Unis, Australie, Monaco, Indonésie, Espagne, Japon, Maurice, Mexique, Israël, Thaïlande, Allemagne, Colombie, Chine, Polynésie française, Portugal, Inde, Italie, La Réunion, Philippines.

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À très vite, j’espère.

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Être maman et vivre sa passion – Épisode 6 : la grande aventure commence

Je me lance dans l’écriture de mon roman, enfin ! Je me sens prête à entrer dans le monde merveilleux de la création littéraire. J’ai déjà réalisé des écrits, mais jamais dans un volume aussi conséquent : je me fixe deux cent cinquante pages au minimum. Je ne manque pas de volonté pour y arriver, mais je dirais que mon point faible est que j’ai tendance à rester dans ma zone de confort. Je manque un peu de mental et déteste la souffrance. J’admire les sportifs d’ailleurs qui dépassent souvent leurs limites. Pour illustrer cet état, je dirai que je suis celle en salle de sport qui lors d’un cours d’abdos-fessiers va se cacher derrière les autres membres pour ne pas être remarqué en cas de pause « soudaine » due à la souffrance 😊.

Durée de gestation six mois  

Je me fixe six mois pour l’écriture de mon roman, ce qui représente la durée de gestation (à dix jours près) d’un … « roulement de tambour » …Chamois !

Pour revenir aux choses sérieuses, j’avoue que le timing est plutôt serré, mais je n’ai pas le choix, car pour valider la formation d’écriture que j’ai réalisée, je dois remettre mon roman pour cette fin d’année. Je n’ai donc pas beaucoup de souplesse.

Les grandes étapes

J’ai structuré, en deux grandes étapes, mon projet. Trois mois pour réaliser mon premier jet (de juillet à fin septembre minimum). Et trois mois pour travailler sur la réécriture (octobre, novembre, décembre). Ce calendrier est un peu ambitieux, mais j’essaye de m’y tenir, je vous dirai à la rentrée si je suis dans les clous.

Les moments de doute

Monsieur « Gros doute » a tapé à ma porte plusieurs fois ces dernières semaines. Je tiens bon pour ne pas le laisser entrer, mais c’est dur ! J’avoue qu’il s’est installé quelques fois dans un coin de ma tête, mais j’ai trouvé quelques astuces pour le chasser de mon esprit. Je reprends les textes que j’ai écrit, ceux que j’ai le plus apprécié et cela me redonne confiance en moi. Les messages de soutien que je reçois de la part de la communauté du Journal d’une maman bosseuse m’aident aussi.

Concilier vie pro/vie perso

Je ne vais pas vous mentir sur ce point. C’est difficile, dans la mesure où je ne veux pas que mon projet soit réalisé au détriment de mes enfants, mon mari, ma famille et mon travail. D’ailleurs, tous sont nécessaires à mon processus de création, d’inspiration. La conséquence est que j’écris très souvent très tard le soir après avoir passé du temps avec mes enfants et mon mari. Il m’arrive d’écrire de 23h00 à 01h00 du matin. Lorsque des ami(e)s souhaitent me voir à l’improviste, j’accepte et décale ma séance ou m’impose de la rattraper. C’est contraignant, mais cela me permet de continuer à vivre. Quand je ne supporte plus mon écran après une journée de travail assez intense, je prends mon cahier et j’écris une page avant de dormir.

Mon projet d’écriture d’un roman

J’ai mis pas mal de temps avant de me lancer dans l’écriture de mon premier chapitre. J’ai passé du temps à travailler sur mes personnages, les lieux, le cadre de mon roman. La recherche documentaire est importante, car même s’il s’agit d’une fiction, plus le contexte est crédible, plus le lecteur ne lit plus l’histoire, mais la vie à travers le personnage principal. J’attache donc de l’importance à soigner les détails.

J’ai pris plaisir à écrire les premières lignes de mon roman, et j’adore cela, étant maniaque, je me force à ne pas faire d’aller-retour pour commencer la réécriture. Je ne dois surtout pas tomber dedans, car je n’avancerai pas si je réécris au fur et à mesure mes chapitres, je n’aurai pas pris le recul nécessaire pour évaluer la qualité de mon texte.

Pour mes premières pages, j’ai ressenti un léger stress. J’avais l’impression d’être projeté sur une scène de théâtre et devoir lire les premières lignes devant un public.

À la recherche d’outils informatiques pour m’aider dans mon projet

Dans la catégorie outils d’écriture, j’ai découvert « Scrivener » et je suis fan. Cet outil permet de centraliser et d’organiser tout mon travail d’écriture. Toutes mes fiches des personnages, mes chapitres sont centralisés dans « Scrivener ». C’est très pratique, car cela évite de chercher mes informations dans différents dossiers. Je peux ainsi structurer au mieux mon travail, c’est long, ce n’est pas le plus passionnant, mais je gagne du temps pour plus tard. Imaginez que je souhaite enlever un personnage dans l’histoire, avec cet outil, j’effectue un marquage de ce personnage, ce qui me permet d’identifier toutes les scènes où il est présent très rapidement.

Je vous propose quelques astuces pour avancer dans les premiers pas de votre projet.

Les astuces de maman bosseuse :

  • Fixez-vous un calendrier réaliste.
  • Maintenant que vous avez collecté toutes les informations pour avancer sur votre dossier, lancez-vous !
  • Concilier vie pro et perso est compliqué, pour votre bien-être et celui de vos proches, continuez à leur accorder du temps, tout en ne renonçant pas à votre projet. Planifiez votre travail et en cas d’imprévu, reportez-le, ce n’est pas grave.
  • Vous aurez des moments de doute et c’est normal, parlez-en autour de vous. Vous serez surpris des encouragements que vous recevrez.
  • Je vous souhaite bon courage dans vos projets, n’hésitez pas à venir nous raconter vos aventures.

Merci à vous❤ !

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Le sport : mon meilleur allié bien-être

Vous étiez 66% de Français à pratiquer une activité sportive au moins une fois par semaine pendant le confinement (Source : Baromètre Sport-Santé en collaboration avec l’institut Ipsos), bravo ! J’espère que vous avez réussi à conserver cette routine. Il me reste à convaincre les 34% restant que le sport est bon pour la santé et permet d’améliorer notre équilibre vie professionnelle et personnelle. Si vous transpirez déjà à la lecture de cet article, prenez votre courage à deux mains et allez jusqu’au bout, s’il vous plaît 😊.

Constat  

Selon une étude récente (réalisée par Odoxa), les femmes seraient plus sportives que les hommes : 53% des femmes pratiquent au moins une fois par mois une activité sportive contre 49% des hommes. Alors mesdames, je compte sur vous pour coacher vos maris, copains, frères, cousins, voisins, fils… pour atteindre le parfait équilibre.

Petit rappel sur les bienfaits du sport

Faire du sport :

  • Contribue à diminuer le risque d’hypertension artérielle et les risques des maladies cardio-vasculaires, de diabète, de cancer du côlon, de cancer du sein.
  • Améliore l’endurance de votre organisme.
  • Augmente votre résistance, votre souplesse.
  • Prévient de l’ostéoporose, des lombalgies.
  • Diminue le syndrome dépressif et les anxiétés.
  • Permet de maintenir une perte de poids ou prévenir d’une reprise.
  • Améliore le sommeil.

Faire du sport est d’abord un choix personnel

Cathy et Lauriane travaillent ensemble depuis bientôt dix ans, elles sont toutes les deux commerciales sédentaires pour une entreprise qui propose des prestations informatiques. Elles restent la plupart du temps sur leur poste de travail au bureau. Un matin, dans le train qui la mène à son travail, Cathy découvre, en lisant les pages santé de son magazine, que selon l’Organisation mondiale de la santé (O.M.S.) « la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial ». Elle frissonne et se dit qu’il est temps pour elle de se remettre au sport. Ces dix dernières années, Cathy avait fait une pause, elle jonglait avec un emploi du temps chargé, entre ses deux enfants, son travail. Elle se sent enfin prête à reprendre le sport, mais elle estime avoir besoin de quelqu’un qui la motive. Elle convainc Lauriane de s’inscrire avec elle à la salle de sport. Le premier mois, les deux collègues vont à la salle trois fois par semaine, à raison d’une heure le soir après le travail. Le mois d’après, elles passent à deux fois par semaine. Le troisième mois, Cathy et Lauriane ne vont plus du tout à la salle de sport. Pourquoi ? Parce que les températures ont chuté et que leurs motivations aussi. Ainsi, Cathy ne retournera plus à son club de sport, c’est dommage pour elle (et pour son portefeuille aussi).

J’ai vu beaucoup de personnes se fier à la motivation collective pour faire du sport, mais croyez-moi cela ne fonctionne qu’à court terme. Faites, dans un premier temps, du sport pour vous, apprenez à vous découvrir sauf si la personne qui vous accompagne est de nature sportive, dans ce cas, elle peut bien évidemment vous aider à maintenir une routine. 

L’importance de choisir un sport qui nous ressemble

Les sports les plus pratiqués au moins occasionnellement sont : la randonnée (59%), la natation (40%), le cyclisme (33%). Pour les sportifs réguliers, leurs choix se portent plutôt sur la musculation (ou la gymnastique) et la course à pied.

Je vous laisse faire vos recherches sur internet, vous découvrirez un large choix d’activités sportives. Vous avez aussi la possibilité de vous renseigner auprès des associations sportives sur le sport qui vous tente le plus. La plupart des clubs de sport (ou associations sportives) proposent des cours d’essais gratuits. Prenez votre temps pour faire votre choix, testez-en plusieurs.

Intéressez-vous à tous les sports, pourquoi ne pas tenter la capoeira (art martial afro-brésilien) ou le tir à l’arc ou la salsa ?

La combinaison idéale : cardio et musculation

Pour les personnes motivées, l’idéal est d’intégrer cette combinaison dans votre routine hebdomadaire. Par exemple, faire une séance de quarante-cinq minutes de vélo dans la semaine et une séance d’une heure de Pilate. Cela est un idéal, pas une obligation. C’est déjà bien de faire l’un ou l’autre.

En cas d’allergie au sport

Vous avez le droit de ne pas aimer faire du sport, je vous invite à suivre tout de même les recommandations de l’O.M.S. : pratiquez une activité physique au moins trente minutes par jour. Essayez de marcher dès que vous le pouvez et privilégiez les escaliers. Je n’ai plus qu’une chose à dire « On va bouger, bouger » (Source : Magic System Lol).

Pour illustrer cet article, j’ai choisi le témoignage d’une maman sportive, Marion. Pourquoi ? Parce que c’est une mère de famille qui travaille comme beaucoup d’entre vous. Très souvent, le manque de temps, la fatigue, justifient le fait de ne pas vouloir faire du sport. On se demande d’ailleurs comment certaines personnes arrivent à s’adonner avec autant de discipline. La réponse est que le sport procure un profond bien-être. Ce n’est pas facile de s’y mettre, mais dès que l’on goûte à cette sensation il est difficile de revenir en arrière.  

Les astuces de Marion, assistante marketing et commerciale, maman de deux enfants, marathonienne :

« Le sport : mon bien-être, mon échappatoire, mon oxygène. Je ne me pose pas la question, je vais courir. Mon corps en a besoin : physiquement et mentalement. J’adore le running alors que je me moquais de mes parents plus jeunes quand ils couraient. On peut courir partout par n’importe quel temps, n’importe quelle heure. il faut quand même une bonne paire de chaussures, voir 2 paires :-))) et les changer régulièrement. Quand je cours, j’éprouve une impression de liberté, de satisfaction, je suis transportée par l’adrénaline. Aucun autre sport ne me procure cette sensation.

Ma routine : je me lève tous les jours à 5h30 et c’est parti pour un 10 km par n’importe quel temps, je ne réfléchis plus pour y aller, je sais que c’est bon pour moi !

Je prépare mes affaires de course la veille pour partir vite jusqu’à mon élastique à mettre dans les cheveux :-))).

Je change de parcours pour ne pas m’ennuyer. Cela me permet de voir Paris se réveiller tous les matins. Quand je pars en vacances ou en week-end, mes affaires me suivent bien sûr. Je trouve toujours un moment pour le running.

Je cours depuis l’âge de 25 ans, j’ai fait quelques semi-marathons et quatre marathons de Paris. La course à pied est ma drogue qui me permet de m’échapper et de me sentir bien. En faisant du sport, j’entretiens mon corps pour plaire aussi à mon mari ».

Merci à vous❤ !

Merci à vous chers/chères lecteurs/lectrices de prendre le temps de me lire.

Merci pour tous vos touchants messages et vos témoignages.

Vous êtes déjà plus de 2 300 lecteurs du journal d’une maman bosseuse.

Le Journal d’une maman bosseuse est lu en France, Canada, Maroc, Suisse, Belgique, États-Unis, Australie, Monaco, Indonésie, Espagne, Japon, Maurice, Mexique, Israël, Thaïlande, Allemagne, Colombie, Chine, Polynésie française, Portugal, Inde, Italie, La Réunion, Philippines.

À très vite, j’espère.

Sources : LaDepeche.fr, Lepoint.fr

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